Sur les pas d'un scribe

(Sujet réservé pour ma petite enquête lol )

Alpaïde avait quitté la salle du trône depuis environ une heure. Elle avait vagabondé quelques minutes dans les ruelles de sa nouvelle villes avec l'intention de connaître un peu plus les lieux. Elle n'avait pas été déçue malgré le fait qu'elle se mélangeait encore un peu vers le sud mais cela allait bientôt changer. Pour le moment, elle avait une mission.

Elle marchait maintenant vers le temple d'Amon sans vraiment être certaine que c'était le bon endroit. Elle savait que c'était à cet endroit même qu'il y avait eu le vol mais qu'est-ce qui lui disait que le voleur allait être à cet endroit même ? Elle se fiait un peu aux habituelles petites phrases de son maître et l'une d'entre elle disait que celui ou celle qui avait comi un délit revenait toujours sur le lieu du crime pour effacer toute trace de sa venue.

Elle s'attarda devant la vue d'une plante verte, ce qui était plutôt rare ces temps-ci. Elle ne parvenait toujours pas à comprendre malgré toutes ces années ce pourquoi tant de choses pouvaient combattre pour survivre alors que leur destin était déjà scellé.

Un rongeur apparut devant Alpaïde. Elle détestait les rongeur en cet endroit, ils n'apportaient que les malheurs. Celui-ci s'approcha de la plante et allait la dévorer quand Alpaïde le fit fuir en donnant des coups dans le vide avec sa flûte. Elle jeta un dernier regard à la plante et repartie, sachant que le rongeur allait sans doute retourner sur ses pas quant-il allait être certain qu'elle était hors de vue.

La jeune fille entra dans le temple d'Amon avec une certaine réserve, elle n'avait jamais été une grande croyante envers les dieux et le fait d'être dans l'un de leurs temple la mettait mal à l'aise. Elle entendit un étrange bruit dans le fond du temple et elle s'approcha doucement pour voir d'où il pouvait provenir.

Un petit homme fluet (ptdr j'adore copier le monde... ) était dos à elle et il semblait plutôt pressé tout en étant nerveux. Il marmonait tout seul mais elle était trop loin pour comprendre ses paroles. Ses gestes étaient rapides et sec et elle ne parvenait pas vraiment à voir ce qu'il faisait.

*Est-ce le scribe dont-elle m'a parlé ?* Pensa t'elle doucement en allant se réfugier derrière une grande poutre.

Elle n'avait fait aucun bruit durant tout son déplacement et de toute façon, la respiration rapide et sec de l'homme aurait pu enterrer un tremblement de terre tant elle était forte. Elle resta ainsi à l'épier tout en attendant un faux geste de la part de celui-ci.

Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 18/08/2005

Scribe

Le scribe fouillait férnétiquement dans les dossiers de l'administrations du temple. Enfin, il mit la main sur ce qu'il cherchait. Rapidement, il s'empara du dossier où était noté le nom et les salaires des paysans embauchés. Tout en tripotant les pages, il finit par tomber sur la page qu'il désirait. Avec son calame, qu'il trempa nerveusement dans l'envre noire, il entre prit de rajouter une note. Se sentant épié, le scribe se retourna vivement, près à surprendre un quelconque espion. Mais seul le vide se trouvait derrière lui. Haussant les épaules, mais ne relâchant pas sa vigilance, la scribe termina sa note sur le dossier du paysan de son choix.

Remarque: Lorsque nous avons engagés ce paysan, c'était surtout pour son habileté à manier la houe. Nous ignorions alors sa manie de comploter contre son prochain. À maintes reprises, il nous a fallut le ramener sur le droit chemin. Note: surveillez le bien.

Ainsi, le jury ne mettrait pas longtemps à accuser ce minable paysan qui souffrait effectivement de cleptomanie. Sarisfait, le scribe souffla doucement sur la papyrus afin de faire sécher l'encre plus rapidement. En attendant qu'elle soit complètement adhéré au papyrus, la scribe se retrouna. Mais cette fois, il remarqua un pan de robe violette. La scribe s'immobilisa. Il retint sa respiration et perçut celle d'une autre personne qui avant, calquait son souffle au sien. Nerveux, il se rettourna précipitement et vérifia que l'encre était bien sèche. Alors, avec un morceau de roseau aiguisé, il entreprit de gratter l'encre, pour lui donner une allaure d'usée. Lorsque sa tâche fut accompli, le scribe referma le dossier et le fourra parmi ses congénères.

Alors, le scribe jeta un dernier coup d'oeil par-dessus son épaule, avant de s'éclipser subtilement par la porte arrière, qui menait au quartier des scribes.