L'Echoppe du Tisserand

Les Rues étaient bondées, bercées de soleil et réchauffées par ses rayons régénérants. Les commerçants, en cette heure matinale, sortaient leurs marchandises et les exposaient avec le plus grand soin du Monde. Il leur fallait présenter leurs biens de manière merveilleuses, pour allécher les passants, simples curieux, esclaves en mission de course, demoiselles agardes et pensives, simple vagabond sans le sous en quète d'une denrée tombée ou délaissée...

En ce matin, clair et doux, les rues étaients emplies d'un parfum délicat qui s'élevait de toute part, venant du Palais. Les fleurs de Nymphéas étaient écloses et toutes les senteurs donnaient un peu de baume au coeur des Marchands, dans cette Atmosphère de Chaos.


Les pas de la Prêtresse étaient lents, suaves et posés. Sa démarche, féline, appelait nombre de maux et de pêchés vers ses longues jambes au galbe désirable. Elle marchait lentement dans la Rue Principale où les échoppes étaient réparties de cote à cote pour exposer leurs biens avec élégance. Ahesth marchait, seule, et son regard de cuivre fut alors attiré par une échoppe particulière, sur sa droite.
Se tournant avec une volupté effrayante, elle fit face à un petit commit au teint mâte qui la regardait étrangement, l'air concupiscent. Elle aimait être admirée ainsi...

Alors qu'elle s'approchait telle une prédatrice ayant repéré une proie, Ahesth posa son regrd doré sur les tissus qu'il exposait... Que de merveilles, rapporter de tous les Mondes Connus.
La Prêtesse fut soudain à hauteur de l'échoppe de bois, et le marchand, un petit jeuneot d'environ 16 printemps déglutissait d'un air tendu lorsqu'elle croisa son regard en souriant d'un air malsain.


Il balbutia des salutations auquelles elle ne répondit pas et la Prêtresse avança sa main vers un tissu de couleur claire et à la texture paraissant très douce... Mais alors qu'elle allait effleurer l'étoffe de ses doigts graciles, elle sentit une présence tout contre elle. Se retournant, elle écarquilla les yeux soudain...


(message ouvert à tous)

Néferka arpentait les ruelles du marché bondés à la recherche de produit de beauté car elle n’en avait plus. Elle aurait certes pu demander aux princesses qui en auraient commandé à quelqu’un d’autre mais Néferka ne les trouvaient nul part et avait donc décider de prendre une initiative, ce qui était rares, puisque leur première apparition en publique depuis le décès de leur père devait avoir lieu bientôt. Elle n’avait pas voulu subir les représailles des princesses si elle leur avait dit, le jour venu, qu’elle n’avait rien pour les coiffer et les maquiller. Elles devaient faire bonne figure pour montrer à tous que malgré les événement qui les accablaient, les princesses, la reine et le prince étaient encore digne de régner sur l’Égypte et étaient apte à défendre leur pays.

Donc, Néferka jetait des coups d’œil discret aux étalages en espérant repérer quelques shampooing intéressants. Mais ce qu’elle remarqua n’était pas un quelconque produit de beauté mais une femme. Elle marchait à la manière d’une chatte cherchant une proie. Elle passait gracieusement devant les marchands et ceux-ci devenaient vite nerveux . Néferka vit ensuite un soldat qui la frôla, c’était comme si elle hyptonisait tout le monde. Il marmonna quelques mots d’excuses puis s’en alla. Bref, cette femme ne lui disait rien qui vaille, mais Néferka voulait la connaître davantage. Elle n’aimait pas se battre contre des ennemis inconnus. Elle décida donc d’aller parler à cette femme étrange qu’elle avait déjà vu, lui semblait-elle. Elle s’approcha donc lentement de l’échoppe où elle se trouvait et l’aborda subtilement.

(Je suis pas capable de faire les tite patante pour parler, est-ce que ca dérange si je fais ca, « à la place?)

« Très beaux tissus, vous avez du gout!» dit Néferka d’un ton qui engageait la conversation.

«C’est une belle journée même s’il y a beaucoup de monde, non? » dit-elle mal assuré et embarrassé par le regard perçant que déposait la femme sur elle. De plus, Néferka n’appréciait pas vraiment tout ces gens qui se bousculaient dans le quartier pour négocier des meilleurs prix. C’était tout simplement trop bruyant et trop agité pour elle. Elle se sentait toujours étouffé et préférait le rivage du Nil aux rues remplis de passants et de marchands. C’était un des sujets de conversations le plus banal mais il fallait passer par la si elle voulait la connaître davantage et fixer son verdic(pas sur que ça s’écrit comme ça).

Aux mots de la Lionne, le garde tourna sur ses talons, darda son regard sur elle. De haut en bas il se ne gênera pas de l'observer ainsi un long moment, tel un homme toisant un morceau de viande dans une boucherie pour en déceler la meilleure partie. Il s'approche d'un dernier petit pas, pose une main sur son épaule. Aucune épreuve de force, aucune épreiuve de supérioritée, juste une petite tape amicale.


" Mes sincères excuses " murmura le garde, tout en réajustant le ceinturon de cuir maintenant son arme et son bas.

Puis il prit un autre pas de recul, peut-être pour ne pas être trop proche d'elle si toutesfois elle voulait l'attaquer..

" Je me nomme Bhan, garde de Pharaon..."