Une leçon malgré lui...

Lotus et Khenou avait quitter le palais en douce. Le jeune prince était supposé être en cours, mais il avait, encore, fait une crise pour s'éviter cette torture. De plus, il ne voulait pas prendre de bain, ce qui était inadmissible. Pourtant, la grande soeur avait prit le dessus sur la responsable de Khenou et elle l'avait aidé à échapper à la vigilance de leur mère. L'Ardente aimait le désert. Mieux, elle l'adorait. Elle s'y sentait comme chez elle. La chaleur qui accablait tout autre être humain ne semblait pas avoir de prise sur elle. C'était même le contraire. Lorsqu'elle n'avait plus d'énergie et désespérait, Lotus venait ici, afin de se ressourcer.

La princesse royale amena son frère dans l'oasis. Ainsi il ne s'effondrerai pas au cours du voyage de retour. Lotus pénétra dans l'îlot de verdure. Son frère était juste derrière elle, il ne tarderait pas à la suivre. Lorsqu'enfin ils arrivèrent au coeur de l'oasis, ce fut l'émerveillement. Des oiseaux en tout genre voletait ici et là. Des onyx venaient s'abreuver en ce lieu magique. La chaleur écrasante du désert n'avait pas prise ici. Il y avait même une légère brise. Des acacias, des plamiers dooms, des dattiers... fleurissaient à profusion. Des parfums entêtants flottaient dans l'air. L'Ardente s'agenouilla près de l'eau, en prit dans ses mains en coupe et avala une gorgée. Elle s'aspergea le visage avec le reste. Elle invita son frère à faire de même.

Lotus s'assit sur le sol, ferma les yeux quelques secondes afin de profiter. Mais elle savait qu'elle ne devait pas rester passive trop longtemps, l'envie pourrait prendre son frère d'aller faire fuir les oiseaux, brisant la perfection apparente du lieu. Lotus lui demanda de venir s'asseoir près d'elle. La belle princesse attendit qu'il s'éxécute pour lui faire part du secret qu'elle lui avait promis.

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(bon ben puisque j'ai l'impression que tu doit te sentir seul et que je sais absolument pas ou poster ben je poste ici Very Happy

)

Pell avais eut le temps de se renseigner en ville,pour mettre en place son plan,avant que les gardes qu'ils avaient défaits et leur renfort ne le retrouve et il c'était enfui sans mal.Mais après cet incident il ne pourrait plus rentrer dans la ville,ses yeux couleurs d'or trop rare le trahirait à chaque fois,et il le savait.Le jeune homme avait donc pris un vieux bandeaux sale et l'avait mis sur ses yeux,puis il c'était muni d'un bâton pour s'aider à avancer comme les aveugle qu'il voulait immité.

Après quelques temps ou il n'arriva pas à se déplacer correctement sans ses yeux,il arriva enfin à se comporter comme un vrai non-voyant.Ceci fait,il eut l'idée de passer à l'action tout de suite et de pourfendre la reine,mais l'idée lui était vite passé,il préféré profité de cette journée qui serrait peut être sa dernière pour se ressourcer.

Il c'était donc rendu à l'oasis pour contempler le paysage enchanteur.Pour un court moment il se permit de regagner la vue afin d'apprécier au mieux la beauté envoutante du lieu ou il se trouvait,mais son regard perçant remarqua deux silhouettes.Pell remit son bandeau,prit dans sa main son bâton et se retourna pour partir,quand sans savoir pourquoi,il tourna les talons et marcha en directions des deux personnes.

(Bon après tout ce temps avec le regard bien bas… l’inspiration n’était pas de la partie avant récemment dsl)

Khenou ne voulait plus marcher, il regrettait d’avoir manquer des cours pour se promener dans le désert, il trouvait çà franchement ennuyant. C’était d’après lui une monstrueuse perte de temps ses marches sans aucun but. Alors, il ne pouvait que laisser échapper de longues plaintes accompagnées de répliques telles que : « Je ne voie en aucun cas l’utilité de cette marche Loty » « Pourquoi n’as-tu pas apporté un esclave pour qu’il me traîne sur son dos » « J’en ai marre » « J’ai soif » « J’ai mal au pied » « Un serpent va venir me manger » Enfin tout ce qu’il pouvait trouver dans sa petite tête imaginative de petit garçon. Le chemin continua ainsi entre de longue plainte et des traînements de pieds. Ils se rendit compte après une demi-heure de pleurnichage qu’aucune moyen était possible pour faire persuader sa sœur de rebrousser chemin et Khenou connaissait assez Lotus pour savoir que quand elle avait une idée en tête elle ne la changeait pour aucune raison valable ou pas… enfin en gardant un bon sens sur la vie des gens. Donc le petit prince retrouva son énergie phénoménale pour courir au côté de la princesse qui semblait ne manifester aucun signe de fatigue quand lui haletait comme jamais.

À cette heure le soleil frappait de plein fouet sur l’étendu de sable et à un tel point que même les rares petits animaux qui y étaient habituellement semblaient s’être terrer dans, je ne sais quelle tanière. Le sable brûlant entrait entre les orteils du petit garçon, mais il ne s’en souciait pas vraiment, il faisait juste penser à ce que sa sœur lui avait promis de lui montrer. Que pouvait-il d’y avoir d’aussi extraordinaire pour que sa sœur lui permettre de manquer les cours ? Les rayons meurtriers de l’astre du jour continuaient à s’acharner sur les deux marcheurs et malgré, que Khenou avait revêtu un mince voile beige qui lui couvrait la tête, il sentait tout son être bouillir, non de colère, mais de chaleur comme si une fournaise brûlait de plein feu sous ses pieds. De grosse goutte de sueur perlait son front et coulait au sol. Néanmoins, Khenou gardait un sourire taquin sur ses lèvres et commençait à prendre plaisir à cette petite aventure, au moins pour l’instant tout allait bien.

Enfin, ils grimpèrent une espèce de haute montagne et Khenou fut surprit de voir comme sortait de nul part un amas d’arbres tout près, c’était comme, d’après les merveilleuses pensées de notre cher petit prince, la pustule de son instituteur. Lorsque les deux jeunes gens de la royauté entrèrent enfin dans la fraîcheur de ce paradis au centre d’un enfer de sable, le jeune prince avec ses yeux d’enfant avare d’images aux couleurs merveilleuses et magiques s’émerveillait de toutes les petites particularités de cet environnement nouveau, du beau des feuilles à la queue colorée des étranges oiseaux qui y vivaient. Il suivit méfiant sa sœur jusqu’à la source de ce merveilleux paysage. Là où elle lui proposa de s’arroser le visage ce qu’il fit avec plaisir avant de se jeter en entier dans les eaux fraîches. Khenou éclata d’un rire franc lorsqu’il aperçut sa sœur mouillée à cause des répercutions de sa chute à l’eau.

C’est à ce moment que le gamin vit tout près un chose approcher qui n’était certainement pas animal, vu qu’elle tenait une espèce de bâton de bois entre ses mains… enfin l’image se précisa et il peut en conclure la présence humaine à côté et elle portait un bandeau… sur les yeux! Le jeune prince sortit de l’eau et se débarrassa de son voile trempe pour rejoindre sa sœur qui avait dut sûrement remarquer cette présence aussi.

Lotus écltata de rire à son tour alors que Khenou se jetait dans l'eau. Ils étaient bien rares ces moments d'intimités entre frère et soeur, beaucoup trop rares. Lotus aimait son petit frère plus que tout au monde. Alors que le petit prince se baignait, Lotus décida de lui dire tout de suite ce qu'elle désirait lui enseigner avant qu'il ne perde la tête dans ce petit paradis.

"Khenou, petit garnement écoute moi. Je voulais te montrer deux choses. Si tu arrêtes de t'agiter partout, tu pourras voir sur cette branche un faucon. Cet oiseau est l'oiseau royale, le représentant d'Horus sur terre. Il est là pour protéger le Pharaon, l'aider dans sa tâche. Tu pourras toujours compter sur les faucons. Si un jour tu te perd, suis le faucon, il guidera tes pas. Retiens bien cela petit frère. Horus sera toujours là pour toi, comme je le serai."

Un sourire tendre se peignit sur les lèvres de la princesse. Elle se sentait tellement bien. Le désert n'était pas un danger pour elle. Au contraire, elle adorait son intensité et sa couleur. Lotus termina son enseignement.

"Autre chose. Arrête de bouger et observe cet ibis. Cet oiseau est celui de Thot, le Grand Scribe. Si tu le regarde marcher, tu observeras que ses pas sont exactement de la même longueurs que la mesure que l'on utilise pour installer les bornes pour limiter les tarrain après la crue. La mesure de son pas est la mesure divine, juste. N'oublie jamais cela coco."

Lotus soupira. Elle espérait vraiment que Khenou allait retenir cela. Il pourrait ainsi impressionner ses professeurs et Iset recevrait enfin des bonnes nouvelles de leur part. De plus, ces enseignements étaient vitals pour un futur Pharaon. Lotus n'arrivait pas à imginer son petit garnement de frère en Phraraon. De plus elle avait beaucoup trop peur que cette charge l'écrase!!

Lotus allait rejoindre son frère dans l'eau lorsque celui-ci vint de lui-même à elle. Lotus suivit son regard et aperçut la forme qui se dessinait à l'horizon. Soudainement, elle regretta de ne pas avoir amener de gardes avec eux. Lotus se redressa et passa un bras protecteur autour des épaules de son jeune frère. Prenant un ton autoritaire, elle héla le nouveau venu:

"Qui êtes-vous et que voulez-vous?"

Ensuite, elle se pencha légèrement vers Khenou. Il importait surtout de le protéger, lui, l'avenir de l'Égypte. La belle princesse chuchota à l'oreille de son frère:

"Khenou, si cet étrange nous veux du mal, je veux que tu cours le plus vite que tu pourras dans les fourrés. Je le retarderai du mieux que je peux. N'oublie pas ce que je t'ai dit. Si tu te perds dans le désert, tu n'auras qu'à t'asseoir, méditer pour appeler Horus à ton aide. Il te répondra et t'enverra son émissaire, le faucon. Suis-le, il te guidera vers la capitale. Promet-moi."

Lotus se redressa ensuite, prête à toutes les éventualités. Plus la forme se rapprochait, plus Lotus pouvait distinguer l'homme. C'était un aveugle. Il était certes moins impressionnant, mais cela pouvait être une ruse. Les ennemis du trône étaient prêts à tout pour précipiter la chute de l'Égypte en la privant de son futur souverain. Lostus restait vigilante. De plus, si l'homme paraissait aveugle, son corps racontait une tout autre histoire. Il était musclé et souple, comme s'il avait été entraîné. L'homme semblait aussi agile qu'un chat et Lotus ne se laisserait pas duper. Elle attendit, immobile que l'homme s'identifie et leur dise clairement ces intentions.

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Pell avançait tranquillement,balayant son chemin avec son bâton,afin d'éviter les obstacles que lui imposait la perte de sa vue.Arrivée à quelques mètres des deux inconnus,il s'arrêta net,stoppé par les paroles de la princesse.La surprise d'être ainsi interpellé par une femme,disparut vite remplacer par un amusement certain,qu'un sourire charmeur,ne tentait pas de masquer.L'homme répondit sur un ton dans lequel se mélé son amusement et sa décontraction.

"Qui suis je?Eh bien je suis un simple vagabond qui voyage si et la, sous la protection de ce bon Horus.Ce que je veux?Rien de vous assurément,de plus je ne pense pas que vous m'ayez accordé quoi que ce soit,auriez vous seulement accorder quelque chose à quelqu'un,je ne saurais le dire..."

Ayant répondu aux interrogations de la jeune femme,l'aveugle alla s'appuyer sur le tronc d'un palmier afin de profiter de son ombre.Sa main carresser sa canne nerveusement,sa curiosité avait était piqué à vif,et il désirait hardament voir à quoi ressemblait la femme qui osait parler avec tant d'autorité,mais il savait se retinirent et le fit sans grande mal.

Pell tourna alors son visage bandé vers le petit garçon qui ne lui avait pas encore adressé la parole.Bien que ne pouvant le voir,il sentait sa présence et surtout l'entendait.Le vagabond se revit alors auprès de son père,apprenant le maniement des armes,la pêches chez un ami,les baignades ou il se fessait sans arrêt noyer.La nostalgie s'empara de lui,et avec elle vint la haine,la haine qu'il vouait à la reine depuis tant d'années,ses mains serraient la bâton si fort que leurs jointures blanchissaient.Le jeune homme se reprit vite,il ne devait rien laisser paraître devant qui qu'on que,il desera son étreinte et attendit qu'on lui réponde.

Le visage froid, les yeux brillant, le prétendant du trône continuait à fixer en direction de l’étranger. Il se demandait ce que pouvait faire cette personne au beau milieu du désert, même si lui et sa frangine n’avaient pas plus de raison d’être là surtout en tant que membre de la royauté. Quand, il sentit sa sœur le serait contre elle, un sourire vint pincer ses petites lèvres fines puis celle-ci parla à la personne avec une autorité que Khenou connaissait très bien trop bien même… La jeune fille s’adressa ensuite au prince qui leva ses yeux sombres vers elle et à ses paroles le gamin de contenta d’acquiescer et de retourner son regard vers la forme qui s’était tranquillement dévoilé sous la forme d’un homme… aveugle???

Khenou regarda encore une fois sa sœur quand l’homme leur adressait la parole. Personne de sa connaissance n’avait parlé à sa sœur de cette façon et aux yeux du jeune prince, c’était un comportement plutôt étrange, mais il resta muet tout de même avant de redescendre son regard vers le « vagabond ». Pour l’instant, l’homme ne semblait pas avoir un comportement malveillant, mais le jeune garçon avait appris à ne faire confiance à personne surtout à des gens du peuple… et encore moins à des gens qui n’était pas du peuple e qui se disait vagabond... Un silence inconfortable se plaça et Khenou dut retenir de son mieux son envie de bouger et de parler, mais c’était un travail si dur pour lui, c’était comme s’empêcher d’enlever une bestiole lui grimpant le long de sa jambe. Le jeune prince secoua ses cheveux mouillés pour enlever l’eau qui lui coulait sur le visage, puis il se mit à frotter ses doigts nerveusement sur son bras, comme si quelque chose le démangeait en se retenant toujours de laisser un mot s’échapper de sa bouche.

Un oiseau poussa un cri tout près de l’oreille du gamin qui tourna rapidement sa tête pour apercevoir tout près de lui le faucon dont sa sœur lui avait parlé. Ce dernier le fixait… puis le prince se souvint de ce que Lotus lui avait glissé sur l’utilité de cet oiseau. Et en le voyant le fixer ainsi, il eut l’étrange impression qu’il voulait lui dire quelque chose, mais quoi? Cet homme? Le rapace des sables voulait-il lui dire quelque chose le concernant? Était-il dangereux ou au contraire inoffensif…? S’en fut trop, Khenou laissa alors éclater d’une voix forte et beaucoup trop fière pour un gamin de son âge qui gardait malgré tout un accent de jeunesse bien clair :

« Et vous, avez vous déjà accordé la moindre chose à quelqu’un? »

Sa voix fit envoler le faucon au côté de lui et disparut au travers la végétation. Pourquoi cette question? Khenou n’aurait su le dire. Tout ce qu’il savait c’est que la bestiole était partit de sa jambe et que le silence était enfin brisé, mais aucun soulagement ne s’était produit chez lui. Ses muscles étaient tendus et malgré la chaleur ambiante un frisson lui parcourait sans cesse l’échine. Sur sa petite hauteur malgré sa petite taille, le garçon tentait de prendre une certaine posture imposante en bombant le torse comme le faisait les gardes aux palais. Un chose était certain aussi à son esprit, si l’homme se montrait malveillant, il ne fuirait pas, il resterait pour protéger sa sœur…

Lotus surveillait toujours les faits et gestes du vagabond. Normalement, elle ne se serait pas méfier d'un tel personnage. Mais l'endroit étrange dans lequel ils se trouvaient, et peut-être le fait qu'une aura de malveillance flottait autour de l'incconu, persuadait Lotus de ne pas abaisser ses barrières.

L'homme lui répondit alors, du tact au tact. Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de la princesse. Elle n'était certes pas habituée à se faire répliquer, mais elle n'était pas du genre à se laisser impressionner. Elle partageait d'ailleurs se trait de caractère avec Masara. En pensant à sa soeur, toutes sortes de répliquantes brûlantes frôlèrent ses lèvres. Mais Lotus se retint. Elle n'était pas aussi désinvolte que sa soeur tout de même. Pourtant, Lotus choisit bien ses mots pour répondre. Sa voix était assurée, aucun tremblement n'était perceptible.

"Effectivment étranger, je n'ai rien à accorder à un vagabond tel que vous, mise à part ma pitié. D'ailleurs, qu'aurais-je put vous accorder, moi qui suis démunis dans cet oasis? Et au contraire, qui aurais-je été pour tout vous accorder? Une catin? Certes pas. Sachez monsieur que je suis une jeune demoiselle respectable et respectée par chez moi. Alors prenez garde, je vous déconseille fortement de poser la main sur mon petit frère ou moi-même. Sinon vous perdriez bien plus que votre vie..."

Lotus se tut, intéressée de voir la réaction de l'homme. Ce fut alors que résonna la petite voix de Khenou. Lotus tourna brusquement son regard vers lui, inquiète. Puis son visage s'adoucit. À quoi pouvait-elle s'attendre d'autre de lui? Qu'il reste sagement là, à écouter leur conversation? Il s'agissait du futur souverain des Deux-Terres! Et à la grande fierté de Lotus, la question ne manquait pas de pertinence. Khenou commençait déjà àuser de sa prestance naturel, ce talent inné qui était donné à tout Pharaon.

La belle princesse ne bougea pas un muscle. À peine une caresse de vent vint-elle effleurer sa chevelure, faire frisonner sa peau de pêche. Cette brise enchanteresse captura son parfum et le fit virevolter jusqu'aux narines de l'inconnu. L'espace et le temps sembla se figer. Les oiseaux cessèrent de chanter, l'ibis se figea, le regard rivé sur ce duel de paroles.

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La réponse de la princesse fit s'agrandir le sourire du vagabond,qui se lessa glisser le long du tronc de l'arbre,s'asseyant en tailleur,son bâton sur ses jambes.Il souriez de bon coeur amusez par tant d'inquiétude devant un simple aveugle,et par cette air hautain.Il prit son temps pour répondre,laissant planer un soupçon de mystère avant de lancer finalement.

"Oh démuni certainement,en tout cas dans cette oasis,ailleurs vous êtes reine...
Si vous voulez passez pour des gens du peuple essayez de parler comme eux,et d'être moins impertinente.Enfin je vous direz tout de même qu'une femme n'est jamais pauvre au yeux d'un homme,vous avez dit le mot,catin,voila le sort que vous aurez réservé bien des hommes peu scrupuleux.Et ce n'est pas vos mises en gardes qu'y les auraient effrayés,ici dans cette oasis ou ailleurs dans le désert,aussi puissante soit votre famille,vous n'êtes rien,rien qu'une femme.Et une femme exaspérante,ce qui risque de vous causez bien des soucis,enfin je vous reconnez une qualité,vous êtes méfiante.Même un homme qui ne vois rien vous effray,certain trouverons peut être cela stupide,et diront que c'est un défaut,mais pas moi.Un grain de sable est une chose bien insignifiante et pourtant des caravannes entières peuvent être engloutit par une tempêtes de sable...
Enfin ne vous inquiétez pas je ne vous toucherez pas,peut être l'aurai je fais si je voyais,mais heureusement pour vous je ne vois que du noir,et puis mon père ma appris à respecter les femmes."

Ses dernières parole emplir Pell de mélancolie,le souvenir de son père et de cette enseignement qu'il allait devoir enfeindre pour le venger,le rendait triste,mais ce qui devait être fait serrez fait.Le jeune homme se perdait dans ses pensées quand le petit garçon prit la parole réveillant le vagabond qui retrouva son sourire franc.Il répondit d'un ton amusé.

"Oui j'ai déjà accordé quelque chose,j'ai accordé ma confiance et mon amitié à bien des gens et cela est inestimable..."

Le sourire de Pell s'agrandit,exhibant ses belles dent blanche.Puis ayant entendu un oiseau s'envoler il demanda.

"Es un faucon qui c'est envolé?"

(Je veux bien répondre moi, mais c'est d'abord Khenou qui doit le faire... >_< grrrr tant pis! Il se reprendra plus tard!)

Lotus ouvrit de grands yeux à la réplique cinglante de l'aveugle. Il n'y allait pas de mains mortes! La jeune femme se demanda aussi comment il pouvait savoir pour son statut...à moins qu'il n'est lancé cela que pour bien dire. En tout les cas, elle ne confirmerait pas cette hypothèse. Lotus rit doucement aux paroles de l'homme. Effectivement, elle n'aurait pas put grand chose si un rude gaillard c'était jeté sur elle. Inconsciemment, elle commençait à apprécier l'aveugle. Cette joute verbale lui valait au moins cela. L'Ardente prépara sa réplique.

"Je vous l'accorde, je ne suis qu'une femme, seule dans un désert. Mais ne dit-on pas qu'il ne faut jamais sous-estimer ses adversaires? Peut-être sais-je quelques tours de passe-passe qui m'aurait sortit de ce mauvais pas? Peut-être ais-je de bonnes jambes qui m'auraient porter jusqu'à la ville? Vous ne pouvez le savoir, comme je ne peux savoir le danger que vous représenter. Voilà pourquoi je demeure méfiante à votre égard. Ce n'est pas parce que vous vous dites aveugle que je dois baisser ma garde."

La jeune femme restait à l'écoute du moindre bruit autour d'elle. Une légère brise vint faire voltiger ses magnifiques cheveux bruns sur ses épaules, envoyant valser son parfum à travers l'oasis. Heureusement, celui-ci pouvait se confondre avec l'odeur des fleurs qui poussaient sauvagement dans cet endroit paradisiaque. Lotus dévisagea des pieds à la tête l'homme devant eux. Il répondit à sa seconde pique, et Lotus répondit, un sourire amusé venant poindre sur le bout de ses lèvres.

"J'en suis heureuse pour vous et pour ces personnes. Mais pourrais-je savoir à qui avons-nous à faire? Car si cette amitié et cette confiance que vous avez accordé est celle d'un voleur, elle ne vaut pas grand chose..."

Lotus fut surprise par le pouvoir de son ouïe. Comment, d'un simple battement d'ailes, pouvait-il identifier un faucon? Décidément, cet aveugle était un personnage bien mystérieux. Lotus hocha la tête avant de répondre:

"Effectivement. Vous voyez? Quand je dis qu'il ne faut pas sous-estimer les autres..."

En un sens, la princesse était intriguée. Une partie d'elle voulait apprendre à connaître davantage cet étranger. Mais l'autre partie, celle qui avait toujours conscience du petit corps prêt d'elle, n'avait qu'une envie, quitter cet oasis et laisser cette rencontre loin derrière. Quelle idiote elle avait été d'amener le future Pharaon se balader, seul, sans escorte, au milieu de nulle part! Si sa mère venait à l'apprendre...

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Décidément cette fille ne manquait pas de mordant,et Pell s'amusait grandement à palabrer avec elle.Il écoutait attentivement ses argumentations,son petit sourire toujours en place avant de répondre sur son ton nonchalant.

"Oh mais je ne vous sous estime pas,mais vous savez très bien que si vous étiez attaqué ici vous n'auriez pour ainsi dire aucun chance.Et ce que vous ayez quelques tours de passe pas ou des bonnes jambes,car vous pourriez éventuellement vous sauvé mais lui ne le pourrait certainement pas."

Il désigna le jeune prince du bout de son bâton,son sourire toujours aussi amicale,ne montrant nul intention malsaine.Les parole que prononça alors la princesse contrarière alors l'homme qui ne put s'empécher de grimacer avant de retrouvez son attitude habituelle.

"Et en quoi l'amitié d'un voleur est elle moins précieuse que celle d'un noble?Se n'est pas le rang qui élève la personne,l'homme riche et important n'es pas plus loyal et bon que le nécessiteux.Les voleurs,lesbrigands et autres malfrats ne sont souvent que le reflet de la classe dirigente...

Mais passons ce n'est pas la votre question,et ne vous inquiétez pas je ne suis pas un voleur,ni un brigand,juste un voyageur qui à dut s'arrêter car ayant perdu la vue,et qui maintenant vie ou plutôt survit en mendiant."

Bien que le réponse de la princesse ne soit pas très explicite,Pell comprt qu'il s'agissait bel et bien d'un faucon,il se demanda alors si cela signifiait qu'une fois de plus l'oiseau vennait à son aide.

"Oh ce n'es pas grand chose j'ai juste demander cela par curiosité,j'aime beauoup les faucons,l'un d'eu ma sauvé la vie."

A l'ennoncé de ces paroles Pell devint mélancolique se rappelant sa traversé du désert,sa découverte de l'oasis et la vie agréable qu'il y avait vécu et à laquelle il devait renoncer pour accomplir ce qui devait être accomplit.

Lotus garda se sourire narquois qui était si caractéristique chez elle. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'elle pouvait ainsi discuter. À la cour de sa mère, les nobles se seraient inclinés sans se battre. C'était normal, ils ne voulaient pas risquer de perdre ce qui est si chèrement acquis. Il est si difficle de monter en haut de la pyramide, mais si facile de la dégringoler jusqu'à sa base. Cependant, son sourire se fana lorsque l'inconnu lui rappela, telle une gifle au visage, que si elle pouvait s'enfuir, Khenou n'aurait peut-être pas la même chance qu'elle. La méfiance s'empara à nouveau de la jolie princesse alors qu'elle mettait une main protectrice sur l'épaule de son petit frère.

"Encore une fois, vous vous montrer plus lucide que moi. Je dois donc m'incliner. Mais n'espérez pas que cette faiblesse se renouvelle..." ajouta-t-elle d'un ton joueur.

Lotus haussa un sourcil lorsque le supposé aveugle pointa Khenou. Cette fois, elle en était presque certaine. Il mentait. Sinon comment aurait-il put savoir où se trouvait Khenou. Il était vrai que quelques minutes plus tôt, le petit s'était exprimé à haute voix, signalant sa présence. Mais Lotus était convaincu en son fort intérieur qu'il ne pouvait s'agir que de cela. Il devait y avoir autre chose.

L'homme sembla aussi se contrarié du fait que Lotus le prenne pour un vulgaire voleur. La princesse le nota immédiatement, même si la grimace était imperceptible. Ainsi, il ne s'agissait pas d'un voleur, ni d'une truant. Car si tel avait été le cas, il ne se serait pas offusqué d'une telle déclaration. Les voleurs son habituellement fier d'être ce qu'ils sont. Et sinon, ils sont résignés. Mais puisque l'inconnu avait réagit négativement, il ne pouvait s'agir d'un voleur. Tel fut le raisonnement de Lotus.

Les paroles qui s'échappèrent ensuite des lèvres du voyageur étaient remplies de sagesse. Lotus sourit. Il avait tout à fait raison. Les nobles de la cour étaient souvent aussi vicieux que des vipères à cornes. Au contraire, les gens du peuple étaient humbles, bons et hônnetes, pour la majeure partie. Cela, Lotus le savait trop bien à cause des nombreuses heures à épier sa mère, la Reine d'Égypte. Elle hocha la tête.

"Sur cela, je ne peux que vous donner raison. Comme vous vous en doutez, je ne fais pas partie des humbles. En cela je peux donc confirmer. Mais j'imagine qu'avec votre grande sagesse, vous aurez deviner que la caste dirigeante n'est pas constitué que de lâches avides." dit-elle doucement.

L'inconnu se présenta comme un voyageur mendiant. Lotus sourit en coin. Ses yeux se mirent à pétiller de malice. Un mendiant? Cette fois, c'était lui qui se prenait à son propre jeu. Sentant qu'elle reprenait imperceptiblement le contrôle, Lotus osa s'approcher. Cependant, elle ordonna tacitement à son frère de rester en retrait. Elle l'aurait bien renvoyer à la maison si elle n'avait pas peur qu'il se perde. L'Ardente se tenait maintenant juste devant l'aveugle. Pour se mettre à sa hauteur, elle s'assis au sol, les jambes repliées sous elle.

"Permettez-moi de douter. Vous dites être un simple mendiant. Mais je n'ai jamais rencontré de nécessiteux avec autant de réparties. Peut-être cela existe-t-il... Mais en attendant, je crois que vous ne me dites pas toute la vérité, comme j'ai moi-même tenté de faire tout à l'heure. Voyageur passe toujours... Mais je vous en prie, ne me racontez pas d'histoire."

Le voyageur fit de nouveau allusion au faucon. Il dit que l'oiseau lui avait déjà sauvé la vie. Lotus resta bouche bée. C'était incroyable...et très réconfortant. Horus n'aidait pas les voleurs, les tueurs et les mécréants. L'inconnu devait donc forcément être quelqu'un de bon. Cela fit fondre partiellement les réserves qu'entretenaîent Lotus à l'égard de l'étranger. Sa voix s'éleva, un peu plus claire, débarassé de tous soupçons:

"Vraiment? Quand cela est-il arrivé?"

Elle était vraiment curieuse. Cela lui fit presque oublié que l'étranger ne lui avait pas dit son nom. Lotus sourit. Il était habile, très habile. Mais elle aussi. Et c'était là que ça devenait intéressant. La princesse inclina doucement la tête, ses yeux d'un noir de jais plongé à l'endroit exacte où auraient dû se trouver les yeux de l'autre. Peut-être même sentait-il son regard cristallin à travers le bandeau...?

"Je n'ai pas comprit votre nom..." laissa-t-elle tomber, taquine.